USM HALLER : Acoustique modulaire

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USM Haller : une révolution dans l’acoustique des pièces

De nos jours, les environnements de travail ouverts et les designs de bureaux modernes sont très appréciés. Mais ces designs s’accompagnent souvent de défis acoustiques. C’est là qu’intervient USM Haller, un système d’aménagement qui n’est pas seulement esthétique, mais aussi fonctionnel. Le système USM pour Home et USM pour Office offre une multitude de solutions, des buffets aux vitrines en passant par les étagères. Mais le point fort du système est l’intégration de solutions acoustiques. Les USM Privacy Panels permettent de diviser efficacement les pièces, ce qui améliore l’organisation de l’espace et crée de l’intimité. Ces panneaux offrent non seulement une protection visuelle, mais aussi une absorption acoustique. Ils sont composés d’un non-tissé spécial qui absorbe efficacement les bruits et assure ainsi un environnement de travail agréable. Ceci est particulièrement important dans les bureaux, où le bruit et les distractions peuvent nuire à la productivité. Le système USM Kitos propose également des tables de travail réglables en hauteur qui s’intègrent parfaitement dans tout design de bureau. Grâce aux accessoires USM, ces tables peuvent être personnalisées afin de répondre aux besoins de chacun. Mais USM Haller va encore plus loin. Avec des meubles sur mesure qui peuvent servir de séparation de pièce ou même de tables de conférence, le système offre des solutions innovantes pour chaque environnement de travail. Qu’il s’agisse de petites et moyennes entreprises, de bureaux à domicile ou de grandes salles de conférence, USM Haller a la réponse. Un autre point fort du système est l’agencement et l’image de marque. Les produits USM Haller permettent aux entreprises de renforcer l’identité de leur marque tout en créant un environnement de travail fonctionnel et esthétique. Pour ceux qui sont en quête d’inspiration, Münsingen propose de nombreux showrooms dans lesquels des spécialistes des produits sont prêts à présenter des solutions personnalisées. Et pour ceux qui souhaitent rester informés, il y a la newsletter, qui est régulièrement mise à jour avec des inspirations de design et des événements. Pour conclure, on peut dire qu’USM Haller ne propose pas seulement des meubles, mais une solution globale pour les environnements de travail modernes. En mettant l’accent sur la fonctionnalité et le design, le système offre tout ce dont les entreprises ont besoin pour créer une atmosphère de travail productive et agréable.

Acoustique modulaire by USM HALLER

L’acoustique d’une pièce joue un rôle décisif dans la manière dont nous nous sentons dans notre environnement construit, que nous le trouvions agréable et bienfaisant ou au contraire fatigant et pesant. Cette brochure répond à des questions pertinentes, définit des notions clés essentielles et présente des exemples d’applications du système d’aménagement USM Haller à l’acoustique optimisée et des USM Privacy Panels en harmonie avec l’architecture.

L’acoustique d’une pièce joue un rôle décisif dans la manière dont nous nous sentons dans notre environnement construit, que nous le considérions comme agréable et bienfaisant ou comme fatigant et pesant. Les bruits, les sons, les voix sont autant d’impressions sensorielles très fortes qui agissent sur nous en permanence. Notre ouïe est extrêmement sensible et toujours à l’écoute, même pendant le sommeil. Notre sens de l’ouïe joue donc un rôle important dans la manière dont nous percevons notre environnement. Et nous ne pouvons pas l’éteindre, même si tout ce qui nous entoure nous semble trop bruyant et trop stressant. Le thème de l’acoustique est complexe et très important, notamment sur le lieu de travail, où les nouvelles formes de travail et les structures d’espace ouvertes s’imposent de plus en plus. Cette brochure répond aux questions sur sa pertinence, définit des notions clés essentielles et présente des exemples d’applications du système d’aménagement USM Haller à l’acoustique optimisée et des USM Privacy Panels en harmonie avec l’architecture. Le développement d’une absorption modulaire par des éléments USM acoustiquement efficaces se fonde sur un partenariat de longue date entre l’entreprise USM et le Dr Christian Nocke, acousticien renommé du bureau d’Oldenburg.

Pourquoi l’acoustique d’une pièce est-elle importante ?

Huit questions fondamentales sur l’acoustique des salles

Pourquoi devrais-je m’intéresser à ce sujet en tant qu’utilisateur, architecte ou maître d’ouvrage d’un bâtiment ?

La question la plus importante de l’acoustique d’une pièce est la suivante : par quelles surfaces puis-je créer des conditions d’écoute optimales dans la pièce ? Toutes les surfaces – c’est-à-dire les murs, les sols et les plafonds, y compris l’ameublement – sont des éléments de base de l’architecture. Elles forment l’espace dans lequel nous vivons, travaillons, communiquons et voulons nous reposer. La matérialité de ces surfaces, leur nature et leur qualité déterminent l’essence d’un projet architectural. Une bonne acoustique n’est pas un luxe, ni un „add-on“ – elle fait partie intégrante d’une bonne architecture planifiée à l’avance. C’est pourquoi elle concerne toutes les personnes impliquées. On estime aujourd’hui qu’environ 70 % de la population active travaille dans des bureaux. Or, des sondages et des études démontrent régulièrement qu’outre les conditions d’éclairage, l’acoustique est le facteur le plus important pour le bien-être et donc la performance des collaborateurs dans les bureaux. Ceci est d’autant plus important que la communication informelle dans des structures de bureau ouvertes et flexibles est de plus en plus répandue et que le bruit est généralement perçu par les employés comme la source de perturbation la plus importante sur le lieu de travail. Là où il y a peu de bruit, il y a moins de stress, plus de concentration, moins de fluctuation de la main-d’œuvre et moins d’absences pour cause de maladie liées au stress. En bref, si une entreprise s’occupe activement d’optimiser l’acoustique de ses locaux, elle économise beaucoup d’argent à long terme.
  • Si, en tant qu’utilisateur ou locataire, je trouve des pièces qui semblent d’abord idéales pour mes besoins, mais qui présentent ensuite des charges acoustiques élevées à l’usage, je dois faire face à des coûts inattendus.
  • Si, en tant qu’architecte, je néglige le thème de l’acoustique dans le processus de planification, je dois parfois vivre avec le fait que les surfaces visibles et les structures spatiales du bâtiment seront modifiées ultérieurement.
  • Si, en tant que maître d’ouvrage ou investisseur, je néglige l’acoustique des locaux au cours du processus de planification, il se peut que je doive investir ultérieurement dans des mesures de construction supplémentaires afin de créer des conditions plus agréables.
En outre, une bonne acoustique n’est pas seulement une question de qualité de travail dans les bureaux : Une réduction des nuisances sonores a également un effet positif dans d’autres domaines sensibles – par exemple dans chaque grand hall d’entrée, dans les bibliothèques, les hôtels ou les cantines. En outre, des problèmes d’acoustique apparaissent également dans les habitations privées, notamment lorsque la hauteur de la pièce est importante et que les surfaces sont dures (verre, béton apparent ou chape). Ceux qui attachent de l’importance à des conditions acoustiques agréables dans leur environnement privé, ceux qui apprécient par exemple le véritable plaisir de la musique et une restitution audio de qualité particulièrement élevée, ne pourront plus se passer de l’effet des surfaces optimisées sur le plan acoustique.

Pourquoi l’acoustique des locaux doit-elle être si souvent améliorée dans les bâtiments ?

Les concepts énergétiques modernes, tels que l’activation thermique des éléments de construction, sont aujourd’hui incontournables dans l’architecture. Ils garantissent à la fois une utilisation responsable des ressources et un grand confort et un climat intérieur agréable pour les utilisateurs du bâtiment. Il en va de même pour les concepts de bureaux modernes dans les bâtiments neufs ou existants : L’ouverture, la transparence et les environnements de travail favorisant la communication sont de plus en plus importants. Le passage de hiérarchies et de structures de bureau rigides à un travail d’équipe dans des structures flexibles a été effectué en de nombreux endroits. Il est désormais prouvé que la créativité naît bien plus facilement des rencontres et des échanges que du travail individuel concentré dans l’environnement de tour d’ivoire d’un bureau cellulaire. Les structures d’espace ouvertes permettent une grande efficacité de la surface et une réaction flexible aux changements de composition des équipes. Elles peuvent être plus denses ou plus aérées, et de nouvelles dispositions ou de nouveaux regroupements sont faciles à mettre en place. Ces deux évolutions ont fait progresser l’architecture et lui ont ouvert de nouvelles possibilités et perspectives d’avenir. Mais elles n’ont pas forcément un effet positif sur l’acoustique des pièces. Les surfaces en béton thermoactif ne peuvent être recouvertes qu’à grands frais, ce qui réduit toujours plus la part de surfaces absorbant le son dans la pièce. Le niveau sonore dans les bureaux ouverts est généralement perçu comme gênant par de nombreux employés, qui se sentent distraits et stressés. Les conversations ou les appels téléphoniques des collègues ne sont pas particulièrement distrayants en raison de leur volume, mais en raison de leur contenu informatif auquel nous ne pouvons pas nous soustraire. La langue a toujours la priorité dans la perception : nous pouvons fermer les yeux, mais pas les oreilles.

Comment peut-on remédier à ce problème ?

Différentes mesures permettent d’y remédier : Des meubles spécialement équipés, des modules de zonage flexibles, un crépi spécial, certains textiles comme la moquette ou les rideaux, des cloisons absorbant le bruit, des voiles acoustiques ou d’autres absorbants supplémentaires. En termes simples, ces éléments absorbant le son contribuent à transformer l’énergie sonore en une autre forme d’énergie et à l’extraire ainsi de la pièce. Ainsi, la pièce devient moins bruyante et la parole plus compréhensible. Les solutions d’USM, qui associent le système d’aménagement USM Haller, optimisé sur le plan acoustique, et les USM Privacy Panels, apportent dans la pièce une absorption et une protection acoustiques – les deux mesures essentielles pour une acoustique agréable. L’utilisation de ces systèmes contribue à un conditionnement efficace de l’espace sans qu’il soit nécessaire de procéder à des modifications structurelles. USM Haller offre, en plus de ses surfaces insonorisantes, l’espace de rangement de toute façon nécessaire, les USM Privacy Panels peuvent être utilisés pour de multiples possibilités de zonage dans la pièce.

Comment des meubles en métal peuvent-ils améliorer l’acoustique d’une pièce ?

Les non-spécialistes ont de nombreuses idées, parfois très imprécises, sur la manière dont le son est absorbé. Il est par exemple facile de penser que le son d’une surface perforée n’est „absorbé“ que par les trous. Mais ce qui est déterminant, c’est plutôt ce qui se passe directement derrière les trous par lesquels le son passe sans obstacle. Les meubles USM Haller acoustiques avec des éléments de porte et des tablettes perforés ont un voile acoustique spécial inséré au dos qui absorbe et amortit le son. Le volume de l’élément absorbant le son, c’est-à-dire dans ce cas l’espace de rangement qu’entourent les éléments de porte perforés, les parois latérales ou arrière d’un meuble, est encore plus décisif. Dans le cas d’une armoire de classement ou d’un sideboard USM Haller à l’acoustique optimisée, c’est le volume de la pièce qui renforce l’absorption du non-tissé. Comme dans un instrument de musique, le volume d’air enfermé agit comme une caisse de résonance qui, dans ce cas, est absorbante, et ce même lorsque le meuble est rempli. Le matériau de surface perforé est secondaire dans cette structure du meuble USM Haller en raison du degré élevé de perforation – les éléments USM à l’acoustique optimisée sont également efficaces lorsqu’ils sont en acier laqué époxy. En tant qu’absorbants acoustiques, ils réduisent le temps de réverbération et augmentent ainsi l’intelligibilité de la parole, souvent importante – leur efficacité peut facilement rivaliser avec celle des panneaux muraux ou de plafond, par exemple en bois.

Comment les USM Privacy Panels complètent-ils le système d’aménagement USM Haller ?

Les USM Privacy Panels sont des éléments verticaux dans l’espace qui, comme le système d’aménagement USM Haller, sont également modulaires et peuvent ainsi être utilisés dans les configurations les plus diverses – par exemple comme cache de montage sur des tables ou de manière autonome pour isoler et zoner des zones de l’espace. Ils sont basés sur le principe de base d’une structure en feuille et utilisent une structure tubulaire analogue à celle d’USM Haller. Les USM Privacy Panels peuvent être guidés de manière linéaire ou en angle, agrandis de manière flexible et combinés avec les meubles USM Haller. Leur surface textile, et donc acoustique, ainsi que le léger chevauchement des différents panneaux leur confèrent une impression de douceur. Contrairement à l’absorbeur en non-tissé perforé, les USM Privacy Panels sont conçus comme des absorbeurs acoustiques classiques et poreux. La surface perméable au son absorbe le son. La surface fermée renforce l’effet d’écran. La faible profondeur de construction fournit une absorption dans les fréquences moyennes et élevées et complète ainsi l’absorption du système d’aménagement USM Haller en version acoustique, qui présente l’absorption la plus élevée dans les fréquences basses et moyennes. Ici aussi, l’interaction acoustique entre les USM Privacy Panels et les USM Haller démontre la modularité de l’application Les avantages du système d’aménagement modulaire USM Haller sont évidents – mais que signifie l’absorption modulaire ? L’un des points forts les plus remarquables des produits USM est leur modularité. Elle permet, au sein du système dimensionnel USM, de trouver des solutions parfaitement adaptées à chaque exigence et de réagir avec souplesse à l’évolution des conditions. Ces points forts peuvent être transposés tels quels à l’absorption et à l’isolation acoustiques. Sur la base des éléments respectifs et de leurs dimensions, il est possible de déterminer, à l’aide de calculs acoustiques et de mesures précises, l’emplacement idéal d’un meuble ou des USM Privacy Panels et la quantité de surface acoustique optimisée nécessaire dans une pièce. Pour les meubles, cela signifie qu’en fonction des besoins et du positionnement – par exemple en pose libre ou contre un mur – seuls les côtés arrière, les côtés latéraux ou une combinaison avec des façades de portes peuvent être utilisés comme éléments perforés. Cela signifie que les USM Privacy Panels peuvent être utilisés : Il est possible de répondre à chaque exigence par la surface nécessaire et donc par différentes configurations spatiales. Chaque pièce reçoit ainsi sa propre solution modulaire sur mesure avec les produits USM, y compris sur le plan acoustique.

Cela semble bien, mais cela coûte de l’argent. Un tel investissement en vaut-il la peine ?

Absolument – car tout investissement dans une bonne acoustique des locaux est un investissement dans la satisfaction, la santé, la capacité de concentration et donc l’efficacité des collaborateurs. Une acoustique optimale sur le lieu de travail réduit le stress et augmente le bien-être. Il est possible de chiffrer le coût de chaque jour d’absence ou de chaque interruption d’un processus de travail concentré – il existe de nombreuses études à ce sujet. En tant qu’investissement, une acoustique des locaux planifiée à l’avance ou optimisée ultérieurement est rapidement rentabilisée et produit des effets durables. Dans tous les domaines de la vie, les questions d’acoustique des salles touchent à notre bien-être de manière élémentaire. Au bureau, elles ont une influence décisive sur la satisfaction des collaborateurs, la productivité et la gestion de la santé. La modularité du système d’aménagement USM Haller permet, en association avec les nouveaux USM Privacy Panels, de trouver des solutions sur mesure pour améliorer l’acoustique des pièces – non pas comme solution ultérieure, mais comme partie intégrante d’un concept d’aménagement.

Puis-je facilement ajouter des meubles USM à mes meubles existants ?

Oui, car les éléments de surface sont tout simplement remplacés, rien que cela rend le volume enfermé acoustiquement efficace. Un avantage par rapport aux autres systèmes : Rien n’est ajouté ou suspendu, le meuble ne s’agrandit pas et l’espace de rangement ou d’autres fonctions ne sont pas perdus. Si une protection plus importante est nécessaire dans la pièce, il est recommandé de compléter les meubles par des USM Privacy Panels.

Notions et paramètres pour une meilleure compréhension de l’acoustique des salles

Acoustique du bâtiment versus acoustique de la pièce

Pour entrer dans le vif du sujet, il est important de jeter un coup d’œil sur la différence subtile mais décisive entre les termes „acoustique du bâtiment“ et „acoustique des salles“, qui sont souvent utilisés comme synonymes dans le domaine de la construction. La question centrale de l’acoustique du bâtiment est la suivante : quelle est la part du son qui parvient de l’autre côté d’un élément de construction considéré ? Ou encore : comment le son se transmet-il d’une pièce à l’autre ? La propriété d’isolation acoustique de l’élément de construction qui sépare deux pièces est déterminante. Il s’agit de la capacité des éléments de construction tels que les murs, les plafonds, les portes, les fenêtres, etc. à minimiser le passage respectif du son. En revanche, en acoustique des salles, la question est la suivante : par quelles surfaces puis-je créer des conditions d’écoute et de parole optimales dans la pièce ? Dans ce cas, la caractéristique décisive est l’atténuation ou l’absorption acoustique des matériaux dans la pièce. L’absorption acoustique décrit la capacité des matériaux à atténuer le son ou à transformer l’énergie sonore incidente en une autre forme d’énergie.

Audibilité

La norme DIN 18041 décrit l'“aptitude d’une pièce à certaines performances sonores, en particulier à une communication verbale et à une interprétation musicale appropriées“ par le terme agréable d'“audibilité“. De nombreux facteurs ont une influence sur l’audibilité d’une pièce, c’est-à-dire sur les conditions de parole et d’écoute qui y règnent, comme par exemple les propriétés des surfaces de délimitation de la pièce et des objets d’ameublement, mais aussi les personnes présentes. Pour simplifier, on peut dire qu’une pièce a une audibilité adéquate lorsque nous nous y sentons à l’aise, que nous pouvons communiquer sans difficulté dans la pièce et que nous ne la trouvons ni trop forte ni trop faible.

Sonore

De manière très générale, le son peut être décrit comme une vibration dans un milieu élastique. Pour l’acoustique des salles, c’est la propagation des vibrations dans l’air qui est importante, c’est pourquoi on parle ici de bruit aérien. Les événements sonores tels que la parole humaine, la musique ou les bruits provenant d’agrégats techniques déclenchent dans l’air une variation locale et variable dans le temps de la pression atmosphérique, qui se propage dans l’environnement depuis le lieu de production. La manière dont chacun d’entre nous perçoit subjectivement un événement sonore objectif – qu’il s’agisse d’un bruit gênant ou d’un son agréable – est tout d’abord indépendante des valeurs physiques mesurables du son. La psychoacoustique distingue deux types de sons : le „son utile“ souhaité, dont font partie la musique lors d’un concert ou la voix lors d’une conversation. A l’opposé, on trouve le „bruit parasite“ indésirable. Il peut s’agir de bruits de fond distrayants, de paroles non souhaitées, mais aussi de la musique qui n’est pas particulièrement forte, mais qui est néanmoins ressentie comme „gênante“ par un voisin peu apprécié. La parole n’est pas la seule à pouvoir être à la fois un son utile et un son gênant, un aspect qui prend de plus en plus d’importance, notamment dans les bureaux à plusieurs personnes.

Niveau sonore

Le niveau de pression acoustique L (ou niveau sonore) est une grandeur physique généralement désignée par l’unité de mesure décibel (dB). La perception humaine commence à environ 0 dB et s’étend jusqu’à environ 140 dB. Des bruits continus à partir de 80 dB ou des événements sonores très brefs comme une forte détonation peuvent causer des dommages irréversibles à notre ouïe. Mais même en dessous de ces valeurs, un niveau sonore durablement trop élevé peut être malsain. En Allemagne, de nombreuses choses sont régies par le droit de la construction – les exigences en matière d’acoustique des locaux pour les bâtiments ne le sont étonnamment pas. Dans le domaine de la protection du travail, des objectifs de protection sont définis, qui se réfèrent au niveau sonore sur le lieu de travail. Ces objectifs concernent indirectement l’équipement des locaux avec des éléments absorbant le bruit ou faisant office d’écrans acoustiques. Les valeurs de l’ordonnance sur les lieux de travail et des ordonnances correspondantes sur la protection du travail ont pour but d’éviter les lésions directes de l’ouïe et de la santé. Toutefois, des niveaux sonores élevés ne sont généralement pas atteints dans les bureaux. Il est certes prouvé que nous y ressentons du stress, mais il n’existe pas encore de réglementation légale permettant de l’éviter. Le niveau sonore n’est pas le seul facteur décisif, l’intelligibilité de la parole joue également un rôle important. L’expérience montre qu’une langue compréhensible est plus dérangeante qu’une langue non compréhensible.

Fréquence

La fréquence désigne le nombre de changements de pression acoustique par seconde. Les événements sonores à haute fréquence sont perçus par l’oreille humaine comme des sons aigus, les événements sonores à basse fréquence comme des sons graves. Les sons tels que le bruit d’une chute d’eau ou les bruits de la circulation routière contiennent généralement une multitude de fréquences. L’unité de mesure de la fréquence est le hertz. Elle indique le nombre d’oscillations par seconde, en abrégé 1 Hz = 1/s. La plage d’audition de l’être humain se situe entre 20 Hz et 20 000 Hz, la capacité auditive diminuant avec l’âge, en particulier pour les fréquences élevées. Le langage humain couvre une plage de fréquences d’environ 200 Hz à 1000 Hz chez les adultes et jusqu’à 2000 Hz chez les enfants. Dans cette plage, notre ouïe est particulièrement sensible. Cela facilite d’une part la communication entre les personnes, mais nous rend d’autre part particulièrement vulnérables aux perturbations.

Propagation du son

Le son se propage en principe dans les trois directions dans l’espace. Même si, pour de nombreuses sources sonores, la diffusion du son dépend de leur orientation exacte, il est utile de partir du principe que le son est diffusé de manière à peu près uniforme dans toutes les directions. De telles sources sonores sont appelées sources sonores sphériques. Aux hautes fréquences, la propagation du son peut être comparée à un faisceau lumineux, c’est pourquoi on parle également de „rayons sonores“ dans ce contexte. L’idée du rayon sonore conduit à une représentation de la manière dont le son se propage dans l’espace. Comme en optique, la règle est la même : L’angle d’incidence est égal à l’angle de sortie. L’approche géométrique est suffisante pour de nombreuses applications dans le domaine de l’acoustique des salles. Il faut reconnaître la différence importante entre le son direct et les composantes sonores réfléchies. Il apparaît clairement que dans chaque pièce, outre la forme de la pièce, les surfaces de délimitation de la pièce et l’ameublement ont également une influence sur l’acoustique. En principe, la vitesse de propagation du son (ou vitesse du son en abrégé) dépend du matériau ou du milieu. Dans l’air, la propagation spatiale d’une onde sonore s’effectue à une vitesse d’environ 343 m/s, soit 1200 km/h. Il convient de noter que toutes les fréquences du son se propagent à la même vitesse dans l’air. Dans les petites pièces, le son arrive donc partout après peu de temps. Plus la pièce est grande, plus le positionnement d’absorbeurs et d’écrans acoustiques dans la pièce est important. L’interaction ciblée entre l’absorption, la réflexion, l’écran acoustique et la transmission du son permet d’obtenir une bonne acoustique. Alors que dans une salle de conférence, la propagation du son doit être contrôlée dans le but d’obtenir une bonne intelligibilité de la parole, dans les bureaux de plusieurs personnes, il est souvent nécessaire de réduire la propagation du son par l’écran et l’absorption.

Temps de réverbération

Le temps de réverbération est le paramètre le plus ancien de l’acoustique des salles. Il permet de comparer des pièces très différentes entre elles et d’évaluer leur qualité acoustique. Le temps de réverbération indique – de manière très simplifiée – la durée nécessaire à un événement sonore pour ne plus être audible dans une pièce. A l’origine, elle a été définie par l’acousticien Wallace Clement Sabine et déterminée au moyen d’un chronomètre et d’une impression auditive subjective dans différentes pièces. Aujourd’hui, la mesure est bien sûr beaucoup plus précise. Techniquement le temps de réverbération T est défini comme la durée pendant laquelle le niveau de pression acoustique dans une pièce diminue de 60 dB après l’arrêt de la source. La relation déduite par Sabine entre le temps de réverbération, le volume de la pièce et l’absorption dans la pièce est toujours valable. Le temps de réverbération a une influence directe sur l’intelligibilité de la parole dans une pièce. Ce qui peut être imposant pour la musique d’orgue dans une église – une longue réverbération – n’est guère avantageux sur le lieu de travail ou dans une salle de conférence. Le temps de réverbération et l’intelligibilité de la parole dans une pièce dépendent l’un de l’autre, même s’il s’agit de paramètres acoustiques distincts. En général, plus le temps de réverbération est élevé, plus l’intelligibilité de la parole moyenne dans la pièce diminue.

Diminution du niveau sonore

Le niveau sonore avec lequel une source sonore est perçue à une grande distance dépend entre autres de la géométrie de la pièce et du temps de réverbération, dans les bureaux en particulier des écrans acoustiques positionnés entre la source et le récepteur. L’effet de tels écrans acoustiques sur l’acoustique de la pièce peut être décrit par différents paramètres acoustiques de la pièce, notamment par la diminution moyenne du niveau sonore lorsque la distance double et par le niveau sonore d’un locuteur moyen à une distance de quatre mètres.

Écran acoustique

Le terme „écran acoustique“ désigne de manière générale un obstacle qui interrompt ou réduit la propagation directe du son d’une source vers un récepteur. Cette fonction peut être remplie par un élément placé sur un bureau, une cloison, une armoire ou tout autre objet d’aménagement. Plus un écran acoustique est proche de la source sonore, plus il est efficace. En outre, si un écran peut former un angle et „entourer“ partiellement la source sonore, il est plus efficace qu’un écran disposé de manière linéaire. Plus le détour que l’écran fait faire au son est grand, plus la propagation du son est réduite. Si les écrans acoustiques sont équipés d’une surface absorbante, la propagation du son est encore réduite, tant dans l’ensemble de la pièce que directement devant et derrière l’écran. Dans ce cas, un écran acoustique peut également contribuer à l’absorption dans la pièce.

Intelligibilité de la parole

L’intelligibilité de la parole ne peut pas être facilement mesurée ou déterminée pour une pièce entière, car elle dépend de la position de chaque auditeur par rapport à la source sonore. Une méthode classique, mais très coûteuse, pour mesurer l’intelligibilité de la parole dans une pièce consiste à interroger systématiquement un nombre suffisamment important de personnes avec des listes normalisées de syllabes et de phrases. L’indice de transmission de la parole (en anglais Speech Transmission Index, STI) est une mesure physique qui a été développée sur la base de telles enquêtes subjectives pour décrire l’intelligibilité de la parole. En termes simples, plus la transmission est perturbée par l’influence de la pièce, par exemple par la réverbération, les échos ou d’autres sources sonores, plus l’intelligibilité de la parole est mauvaise et plus l’indice STI est faible.

Effet des surfaces

Trois dimensions de l’effet acoustique

L’effet acoustique des surfaces dans une pièce est essentiellement décrit par l’absorption, la réflexion et la diffusion ou la dispersion des ondes sonores sur les surfaces. L’absorption sert généralement à réduire le niveau sonore dans la pièce ou à atténuer les réflexions et donc à diminuer le temps de réverbération. Les surfaces réfléchissantes dans les pièces sont nécessaires pour diriger le son de manière ciblée vers certaines zones de la pièce. Pour éviter de localiser des réflexions sonores isolées, les surfaces doivent aussi souvent être conçues de manière à diffuser le son. L’aspect de la diffusion du son sert généralement à créer des sons dans des pièces de qualité particulièrement élevée. Dans les pièces de la vie quotidienne, telles que les pièces d’habitation et de travail, il suffit généralement de considérer les propriétés d’absorption des surfaces. Diffusion : répartition du son dans la pièce Absorption : réduction du son dans la pièce Réflexion : orientation du son dans la pièce

Absorbeur de son

Du point de vue de l’acoustique des salles, la capacité d’absorption du son est la capacité décisive des matériaux et des surfaces. Pour transformer l’énergie sonore dans une pièce en une autre forme d’énergie et la retirer ainsi de la pièce, on utilise des absorbants acoustiques. Leur utilisation permet d’une part de rendre la pièce plus silencieuse et d’autre part d’optimiser la propagation du son dans la pièce en modifiant les réflexions. L’effet des absorbeurs de son dépend généralement de la fréquence. On peut dire que les hautes fréquences peuvent généralement être atténuées par des absorbeurs acoustiques de faible hauteur, tandis que l’atténuation des basses fréquences nécessite plutôt des absorbeurs acoustiques de plus grande hauteur ou de grandes dimensions. L’absorption acoustique de dispositions planes telles que les revêtements de plafond, de mur ou de sol, mais aussi les écrans acoustiques, est décrite par le coefficient d’absorption acoustique. Pour les éléments tels que les tables, les chaises et même les armoires, pour lesquels la détermination de la surface est ambiguë voire impossible, on indique directement ce que l’on appelle la surface d’absorption équivalente. Le coefficient d’absorption acoustique et la surface d’absorption équivalente peuvent être directement comparés l’un à l’autre si la surface de l’absorbeur est connue.

Coefficient d’absorption acoustique

L’indication du coefficient d’absorption acoustique des matériaux utilisés constitue une base essentielle pour la planification de l’acoustique des locaux. Il décrit la capacité d’un matériau à transformer le son incident et donc à l’absorber. Un absorbant acoustique idéal, qui „absorbe“ 100 % du son incident, a un coefficient d’absorption acoustique de 1, alors qu’une surface entièrement réfléchissante a un coefficient d’absorption acoustique de 0. Pour déterminer le coefficient d’absorption acoustique α d’un matériau, on utilise la méthode dite de la chambre réverbérante. Dans ce cas, un échantillon du matériau à tester est placé dans une pièce de laboratoire dont le temps de réverbération a été déterminé au préalable. La variation du temps de réverbération avec l’échantillon dans la pièce permet ensuite de déterminer le coefficient d’absorption acoustique αS et de décrire exactement dans quelle mesure et à quelles fréquences le matériau absorbe le son. Le coefficient d’absorption acoustique indique l’effet d’absorption d’un matériau – par rapport à un mètre carré du matériau. Toutefois, le coefficient d’absorption acoustique α du matériau n’est pas le seul facteur déterminant pour l’effet d’absorption acoustique dans la pièce, la taille de la surface absorbante dans la pièce l’est également. La surface d’absorption efficace ou équivalente est le produit du degré d’absorption par la surface d’absorption géométrique S, soit α × S. Une petite surface S avec un degré d’absorption élevé α est donc aussi efficace qu’une grande surface S avec un faible degré d’absorption α. Il convient de noter que la surface d’absorption équivalente, déterminante pour l’effet dans la pièce, présente également des valeurs différentes pour différentes fréquences.

Surface d’absorption acoustique équivalente

En chambre réverbérante, il est possible de déterminer directement l’aire d’absorption équivalente de l’élément concerné pour les éléments non plans, en comparant la mesure avec et sans échantillon dans la pièce. Cette surface d’absorption équivalente d’un élément ou d’un objet est désignée par Aobj. Pour une armoire, l’effet acoustique est ainsi décrit par la surface d’absorption équivalente correspondante, qui dépend également de la fréquence. Si plusieurs armoires sont placées dans une pièce, cet effet s’additionne. Deux armoires présentent en conséquence une absorption double de celle d’une seule armoire. USM a effectué des mesures approfondies pour différentes configurations du système d’aménagement USM Haller. Si l’on considère une pièce entièrement meublée avec différentes surfaces, il est possible d’attribuer un coefficient d’absorption acoustique à chaque matériau (par ex. moquette, crépi, plafond acoustique, rideaux, fenêtre, surface d’étagère, etc.) et de calculer sa surface d’absorption équivalente Aeq en la multipliant par la surface du matériau. Le nombre d’objets, multiplié par la surface d’absorption équivalente de chaque objet, donne la surface d’absorption équivalente des objets dans la pièce. Ensuite, on additionne les surfaces d’absorption acoustique équivalentes de tous les matériaux et objets pour obtenir la surface d’absorption acoustique équivalente totale de la pièce. Cette surface d’absorption acoustique équivalente de la pièce, en abrégé A, détermine alors le temps de réverbération.

Propagation du son dans l’espace

La propagation du son peut être visualisée sous forme de modèle à l’aide de rayons sonores. Après le son direct, les réflexions sur le plafond et les murs arrivent au lieu d’écoute. Des réflexions multiples avec un parcours plus long se produisent également. Les réflexions définissent le temps de réverbération d’une pièce et sont donc le facteur essentiel de l’impression d’écoute dans la pièce.

Télécharger la documentation USM HALLER Privacy Panels

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